Consultant chef de projet IT
Le consultant est en charge de missions de plus en plus importantes et complexes
Depuis plusieurs années, je constate que les réseaux sociaux ne sont plus seulement des outils de communication, mais de véritables actifs numériques. Monétiser sa présence en ligne est devenu courant, et la question de vendre un compte X, anciennement Twitter, revient souvent dans des discussions sur Linkedin ou autre.
Ce type de démarche suscite à la fois de l'intérêt et des interrogations. Je l'ai moi-même analysée comme on analyserait une opportunité d'investissement ou de cession d'actif : quelles règles suivre, quelle valeur attribuer, et quelles précautions prendre.

Je vous partage ma réflexion sur la vente d'un compte X, opportunité financière ou stratégie?
Il est important de rappeler que, selon les conditions d'utilisation de X, la vente de comptes n'est pas officiellement autorisée. La plateforme interdit clairement l'achat ou la vente de noms d'utilisateur. Pourtant, la pratique existe bel et bien, et elle est tout à fait légale d'un point de vue juridique. Cela crée une zone grise où l'utilisateur doit agir avec prudence. Vendre un compte peut être toléré, notamment dans le cas où une marque souhaite récupérer un nom qui correspond à son identité. Mais le squattage de nom d'utilisateur (enregistrer un pseudo dans le seul but de le revendre) reste sanctionné.
La première étape, si je devais envisager cette option, serait d'évaluer correctement la valeur de mon compte. Plusieurs paramètres entrent en jeu : nombre de followers, taux d'engagement, influence dans une niche spécifique. Des outils existent pour estimer cette valeur, comme TweetBinder, qui génère un rapport basé sur l'activité et l'impact d'un profil. Je compare souvent cela à l'évaluation d'un portefeuille client dans le monde du logiciel : on ne se contente pas du volume brut, on regarde aussi la qualité, la récurrence et la valeur potentielle.
Mais vendre un compte X n'est pas qu'une question de chiffres. C'est aussi une question d'image et de sécurité. Je prendrais soin, avant toute démarche, de supprimer les tweets personnels, de nettoyer ma timeline et de retirer toute donnée sensible. Des outils comme TweetEraser permettent d'effacer en masse les messages, ce qui garantit que l'acheteur récupère un compte propre et prêt à l'emploi. Pour aller plus loin, il est possible de masquer ses abonnements sur X afin de donner un profil plus neutre et plus attractif aux acheteurs potentiels.
✎ L'article du moment pour s'informer et suivre l'actualité du blog
Shadow IT, quand les métiers deviennent leurs propres DSI (Posté le jeudi 16 octobre 2025):
Depuis quelques années, un phénomène discret mais massif bouleverse les organisations, appelé le Shadow IT. Derrière ce terme, on retrouve l'ensemble des outils, applications et services numériques déployés par les métiers sans validation préalable de la DSI. Le Shadow IT c'est un outil collaboratif adopté sans concertation, une solution SaaS installée pour gérer un reporting ou un abonnement cloud pris “temporairement” pour tester une idée...
Trouver un acheteur est une autre étape cruciale. Certains viennent spontanément lorsqu'un compte devient influent, mais il existe également des plateformes spécialisées, comme ViralAccounts ou SWAPD. Dans tous les cas, je resterais vigilant et privilégierais des acheteurs de confiance. La transaction doit être claire : un prix défini, un paiement sécurisé et un transfert des identifiants uniquement après confirmation. C'est une règle de bon sens qui permet d'éviter les litiges.
La valeur réelle d'un compte repose aussi sur la niche qu'il occupe. Par exemple, un compte spécialisé dans le blogging peut avoir une valeur plus élevée s'il est suivi par une communauté active de créateurs de contenu. De la même manière, un compte orienté vers la tech ou les logiciels ERP français peut attirer des entreprises cherchant à renforcer leur visibilité auprès d'un public ciblé. Cette spécialisation est ce qui transforme un simple profil en véritable actif monétisable.
Il existe néanmoins une réflexion plus large derrière cette pratique : la manière dont nous gérons nos identités numériques. Je me rends compte qu'il est souvent difficile de retrouver tous les comptes d'une personne, tant chacun multiplie les profils au fil des années. Cela crée une complexité lorsqu'on veut céder, archiver ou sécuriser une présence en ligne. Faire de la veille devient alors indispensable, non seulement sur les opportunités de valorisation des comptes, mais aussi sur les risques liés à la perte de contrôle d'un actif numérique.

Les arguments présentés pour vendre un compte Twitter sont pertinents pour comprendre la logique des réseaux sociaux
En ce sens, je considère la vente de comptes X comme une illustration d'un phénomène plus global : la digitalisation de la valeur et la nécessité d'une gouvernance claire de nos actifs en ligne. Les réseaux sociaux font désormais partie du patrimoine numérique des individus et des entreprises. Tout comme une société audite ses systèmes et optimise l'intégration de ses outils, il devient nécessaire de cartographier et de gérer ses présences numériques avec la même rigueur.
Les meilleures pratiques pour réussir une vente passent par plusieurs points : maintenir un compte actif, développer une audience de qualité, soigner son image, choisir avec précaution ses acheteurs et sécuriser la transaction. Il s'agit en somme d'appliquer les mêmes principes que dans le monde professionnel : transparence, rigueur et anticipation des risques. 😉

IMHO vendre un compte X est possible, légal et parfois très rentable, mais ce n'est pas une démarche anodine. Je vois cela comme une stratégie qui doit s'inscrire dans une gestion plus globale de l'identité numérique. Que ce soit pour valoriser un compte lié au blogging, à la tech ou à un secteur précis comme les logiciels ERP français, il faut garder en tête que l'actif vendu représente des années d'activité, d'engagement et de crédibilité.
Je retiens surtout que l'univers numérique exige une vigilance constante. Masquer ses abonnements sur X, supprimer ses données sensibles, ou simplement faire de la veille régulière sur l'évolution des règles et des marchés, ce sont des gestes simples mais essentiels pour rester maître de sa présence en ligne. Car au-delà de la vente ponctuelle d'un compte, c'est bien la maîtrise de son identité numérique qui constitue, aujourd'hui et demain, le véritable enjeu.
👉 ( ◍•㉦•◍ ) Michel Campillo consultant expert en solutions de gestion écrit et publie régulièrement depuis 2004 des articles sur son site web professionnel dédié aux outils d'entreprise et aux questions du numérique et des technologies. Comme tout blogueur il écrit aussi sur des sujets divers, voir le blog pour un aperçu des thèmes abordés.
Outre l'email / téléphone, les visioconférences sur Google Meet sont une moyen privilégié de me contacter. La simplicité d'utilisation de cet outil en fait un choix évident, n'imposant aucune installation. Renseignez mon adresse email pour une invitation via Google Agenda.
Pays de Provence, le 25 août 2025

Michel Campillo
Consultant chef de projet IT
☎ 06 89 56 58 18
✉ contact par email, voir plus bas
➽ Les articles d'actualité sur les problématiques d'entreprise sont repris chronologiquement sur la page d'accueil du blog. J'aime cet article sur l'informatique: « Qu'est-ce que Zimbra? ».
Ce billet vous a intéressé? Alors partagez-le en cliquant sur les boutons ci-dessous:
🎯 À consulter : Mentions légales. Derniers articles : Page entreprise sur Linkedin, Factures manuelles, Déblocage de téléphone mobile, Ma playlist du moment, La gestion de projet dans Excel.
⛅ L'automne est arrivé, un temps propice au travail non? ☂️
Copyright © 2004-2025 Michel Campillo, tous droits réservés