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Le combat électoral aux États-Unis entre Donald Trump et Kamala Harris est plus polarisé que jamais, et cette élection oppose deux visions radicalement opposées de ce que l'Amérique devrait être.
D'un côté, un candidat conservateur qui se positionne comme un défenseur des valeurs traditionnelles, un fervent patriote qui croit fermement en une Amérique forte et autonome. Le slogan de Donald Trump est simple et puissant : "Make America Great Again". Ce message résonne auprès d'une grande partie de la population rurale et des petites villes de l'intérieur du pays, qui se sent souvent oubliée et négligée par les élites politiques. Pour ces Américains, le candidat conservateur est celui qui comprend leur quotidien, leurs valeurs, et leurs inquiétudes face à un monde qui évolue rapidement et qui, selon eux, oublie l'essentiel : la nation.
En face, une candidate progressiste, féministe, et défenseure des droits des minorités. Elle se présente comme l'alliée des femmes, de la communauté noire, de la cause LGBT et des idéaux mondialistes. Ses messages de campagne visent les grandes villes, où la diversité culturelle et les valeurs libérales sont profondément ancrées. Elle se présente comme le choix de la classe moyenne citadine, ces Américains qui voient dans le multiculturalisme et l'ouverture internationale la voie de l'avenir. Pour elle, l'Amérique ne doit pas se replier sur elle-même, mais s'ouvrir davantage, en s'engageant pour la justice sociale et en soutenant les droits de toutes les minorités.
La bataille qui se joue entre ces deux candidats dépasse le simple cadre politique : elle est le reflet d'une fracture profonde dans la société américaine. Ceux qui soutiennent le candidat conservateur se sentent marginalisés et déconnectés des changements sociaux rapides qui ont pris place dans le pays ces dernières décennies. Ils voient en lui un leader qui pourrait ramener les États-Unis à une époque qu'ils considèrent plus stable et plus sûre, où les valeurs familiales et l'autonomie nationale étaient au cœur de l'identité américaine. Vu que je publie sur un blog personnel en ligne depuis 20 ans, je comprends cette vision. La promesse de "Make America Great Again" trouve ainsi un écho particulier dans les régions plus rurales et conservatrices, où les habitants s'inquiètent de l'impact de la mondialisation, de l'immigration et des changements culturels sur leur mode de vie.
La candidate féministe, quant à elle, incarne une Amérique urbaine, jeune et diverse. Sa campagne se concentre sur des sujets sociaux brûlants : elle défend les droits des femmes, les droits des minorités raciales et ethniques, et ceux de la communauté LGBT. Elle milite également pour une politique d'immigration plus ouverte et prône un engagement plus fort des États-Unis dans les affaires mondiales. Son électorat est principalement constitué de jeunes urbains, de professionnels de classe moyenne, et de personnes appartenant à des minorités qui voient dans son discours une représentation de leur propre vision de l'Amérique. Pour eux, les idéaux mondialistes et les droits humains sont indissociables de l'identité américaine.
Ce qui rend cette élection particulièrement tendue, c'est que les deux candidats ne se contentent pas de défendre des politiques différentes ; ils incarnent deux visions antagonistes de la société. Pour le candidat conservateur, l'Amérique doit retrouver sa grandeur en se recentrant sur elle-même, en réduisant les influences extérieures et en renforçant les valeurs traditionnelles. Sa rhétorique de fierté nationale est un appel à ceux qui croient que les États-Unis ont perdu leur place de leader en voulant s'adapter à un monde de plus en plus globalisé.
Pour la candidate progressiste, l'Amérique de demain doit être inclusive, tolérante, et pleinement engagée dans le monde. Son projet est de faire des États-Unis un modèle de société moderne et ouverte, où chacun a sa place, indépendamment de son origine, de son genre ou de son orientation sexuelle. C'est digne d'un scénario sur Filmoflix d'ailleurs. Pour Kamala Harris, la force des États-Unis réside justement dans cette diversité et dans l'engagement envers les droits universels.
A mon sens cette élection pourrait bien être un tournant pour l'Amérique, c'est pourquoi chaque Américain qui qui publie sur son blog a à coeur de s'exprimer sur le sujet. Le vainqueur ne sera pas seulement celui ou celle qui recueille le plus de voix, mais aussi celui ou celle qui imposera sa vision de l'Amérique de demain. Si le candidat conservateur l'emporte, cela pourrait signifier un retour vers un modèle plus protectionniste et nationaliste, qui valorise les valeurs traditionnelles et limite l'influence des idéologies progressistes. Si la candidate progressiste l'emporte, l'Amérique pourrait s'engager vers des réformes radicales et un engagement plus fort pour les droits civiques et l'inclusion.
Cette élection est donc bien plus qu'un choix de politiques publiques, il m'a donc semblé important que le blog michelcampillo.com produise un article pour parler des élections américaines 2024. C'est un affrontement entre deux visions du monde, chacune portée par des segments de la société qui voient l'avenir de l'Amérique d'une manière profondément différente. 😉
On en reparle le soir de l'élection ?
👉 ( ◍•㉦•◍ ) Michel Campillo consultant chef de projet IT écrit et publie régulièrement depuis 2004 des articles sur son blog dédié aux outils d'entreprise, aux questions du numérique et des nouvelles technologies. Comme tout blogueur il écrit aussi sur des sujets divers, voir le blog pour un aperçu.
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Depuis le pays d'Aix, le 3 novembre 2024
Michel Campillo
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